samedi 10 février 2018

Epicurisme 


     Pour les épicuriens, le plaisir est l’absence de douleur physique (aponie de poneo qui signifie souffrir) et l’absence de trouble psychologique (ataraxie du verbe tarasso, troubler, agiter).
    La cessation de la douleur est en elle-même un plaisir. Epicure parle de plaisir statique, ce qui correspond à un équilibre de l’individu en toutes ses parties (ex: ne plus avoir soif après avoir bu). Le sage vise donc un état de sérénité intérieure et corporelle dans la satisfaction de ses besoins nécessaires et naturels. Il s’agit donc de se contenter des plaisirs simples que la nature peut nous apporter. Epicure distingue en outre les plaisirs naturels et nécessaires que l’on doit satisfaire (manger, boire, dormir + plaisirs de l’esprit) des plaisirs naturels et non nécessaires (ex boire du vin à la place de l’eau) ou encore des plaisirs non naturels et non nécessaires (ex: richesse, gloire) qui maintiennent finalement l’homme dans l’agitation et l’insatisfaction parce qu’ils ne connaissent pas de limites.



"Carpe diem quam minimum credula postero" "Cueille le jour en croyant le moins possible à l'avenir."


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