dimanche 4 juin 2017

LES ERREURS A EVITER A L'ORAL

Voici les cinq erreurs à éviter :
  • Faire l’impasse sur l’un ou des textes
Les enseignants ne cessent de le répéter : il est dangereux durant les révisions de « faire l’impasse sur des textes », d’autant plus sur ceux des grands auteurs comme « Baudelaire, Voltaire, Rousseau, Montaigne, Camus, etc. », donne comme exemples l’enseignante. « L’examinateur qui pose une question sur un texte doit l’avoir travaillé au préalable. Il arrive donc souvent qu’il choisisse en priorité les grands auteurs, les textes patronymiques, qui sont aussi ceux qu’il connaît déjà. »
  • Ne pas répondre à la question de l’examinateur
Une des erreurs récurrentes des candidats durant l’épreuve orale de français consiste à ressortir tel quel le plan de l’analyse de texte qu’on a appris en cours : « Il faut bien répondre à la question que vous pose l’examinateur, et pas à celle que vous avez travaillée, ou que vous auriez aimé qu’on vous pose. » S’il a ciblé sa question sur une partie du texte seulement, l’exposé devra porter sur celle-ci. Sauf en conclusion où le candidat pourra, s’il le souhaite, « ouvrir » sur le reste du texte.
  • Oublier de parler du procédé stylistique… ou ne parler que de cela
« il ne faut absolument pas oublier de parler des procédés stylistiques, de la manière particulière d’écrire d’un auteur lorsqu’on évoque un texte », tels qu’une métaphore filée, un système de comparaison qu’on retrouve dans tout le texte, ou un travail de la phrase spécifique, etc. « Mais chaque procédé relevé et identifié, appuyé par une citation, doit également être expliqué et interprété. »
  • En conclusion de l’exposé, ouvrir sur quelque chose qu’on ne maîtrise pas
Attention à ne pas se mettre en mauvaise posture au moment de la conclusion de l’exposé en « citant un auteur dont vous ne maîtrisez pas la vie ni l’œuvre ou une sortie au théâtre que vous n’avez pas faite », prévient Stéphanie Martel. Car l’examinateur va probablement rebondir et poser des questions dessus…
  • Ne pas entrer dans l’échange au moment de l’entretien
Comme son nom l’indique, l’entretien doit être un échange. « Plus vous entrez dans l’échange et dans la discussion, meilleur sera l’entretien », commente Stéphanie Martel. Il faut à tout prix éviter « de n’avoir tellement rien à dire qu’on vous posera des questions de cours »ce qui est mauvais signe.
                                                     ARTICLE DU MONDE CAMPUS


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