LE
SYMBOLISME : dernier quart du XIXème
Caractéristiques,
principes :
Le
symbolisme est un mouvement de la fin du XIXème. Contrairement au
naturalisme qui prétend représenter la réalité telle qu’elle
est, bien visible, le symbolisme soutient que l’essentiel est
invisible c’est la théorie des correspondances. (Théorie
philosophique et poétique selon laquelle des liens mystérieux
existent entre le monde invisible et le monde visible, entre
l’intérieur de l’être humaine et l’univers extérieur, entre
les diverses sensations qui renvoient à une même réalité
spirituelle.) Les poètes
symbolistes développent un goût pour le mysticisme et la
voyance, ils recherchent la nuance et le travail de la mélodie.
C’est une poésie
intellectuelle.
Genres
et registres dominant : La poésie
Thématiques :
L’inconnaissable ;
Le spleen ; Le voyage ; La ville, la modernité ;
L’idéal, l’absolu
Auteurs
et œuvres clés :
Baudelaire,
les Fleurs du Mal (1857)
Verlaine,
Romances sans paroles (1874)
Rimbaud,
Illuminations (1886)
Mallarmé,
Poésies complètes (1887)
Apollinaire,
Alcools (1913)
LE
ROMANTISME : première moitié du XIXème
Caractéristiques,
principes :
Le
romantisme est un mouvement artistique et intellectuel de la fin du
XVIIIème siècle, qui se développe par réaction contre la
régularité classique jugée trop rigide et le rationalisme
philosophique des siècles antérieurs. Le romantisme est
caractérisé par la revendication des poètes, du «je » et du
« moi », ainsi que par l’expression du génie
individuel, l’imagination et la sensibilité. Les littéraires
romantiques ont un goût pour l’exotisme, le mystère et le
surnaturel.
En
poésie, le romantisme est défini par la libération du vers, alors
que dans les drames romantiques, les genres sont mélangés
Genres
et registres dominant :
-
Poésie lyrique et épique ; - Drame romantique ; - Conte
fantastique ; - Roman
Thématiques :
-
La culture du moi, la solitude, la nature, le mal du siècle, le
sentiment religieux, le passé
-
La passion ; - L’engagement politique
Auteurs
et œuvres clés :
-
Chateaubriand, Génie du christianisme (1802)
-
Lamartine, Méditations poétiques (1820)
-
Hugo, Hernani (1830), Les
Châtiments (1853), Les Contemplations (1856)
Manifeste :
Hugo, « préface de Cromwell » (1827)
LA PLÉIADE : XVIe siècle
Caractéristiques,
principes :
D’abord
nommé « Brigade », la Pléiade, est un groupe de sept
poètes français rassemblés autour de Ronsard. Leur nom est
emprunté à sept autres poètes de l’Antiquité (Alexandrie,
IIIème siècle) qui avaient eux aussi choisi le nom de cette
constellation pour se désigner. Outre Ronsard, la Pléiade regroupe
Joachim du Bellay, Guillaume des Autels, Pontus de Tyard, Jacques
Peletire du Mans, Remy Belleau, Jean Dorat, Antoine de Baïf, Jean de
la Péruse.
Les
membres de la Pléiade cherchent à rompre avec la poésie médiévale
et à exercer leur art en français. Ils ont un réel intérêt pour
la langue française. Toutefois, celle-ci leur semble trop pauvre.
Ils décident donc de l’enrichir par la création de néologismes.
Ils défendent l’imitation des auteurs greco-latin et imposent les
modèles antiques, ode, élégie. De plus grâce à eux le sonnet
remporte un franc succès.
Genres
et registres dominant : la Poésie lyrique
Thématiques :
L’amour,
la jeunesse, la beauté ; La fuite du temps ; La nature
Œuvres
et auteurs clés :
Ronsard,
Les Amours (1552)
Du
Bellay, Les Regrets (1558)
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