https://drive.google.com/file/d/0B4OSt_hVPMKcNkVFQWlwN2FyMUE/view?usp=sharing
Séquence N°1, Texte N°4
Au Cabaret-vert
cinq
heures du soir
1 Depuis huit jours, / j'avais déchiré mes bottines 4/8
Aux cailloux des chemins. / J'entrais à Charleroi. 6/6
- Au Cabaret-Vert : / je demandai des tartines 5/7
De beurre / et du jambon / qui fût à moitié froid. 2/4/6
5 Bienheureux, / j'allongeai les jambes sous la table 3/9
Verte : / je contemplai les sujets très naïfs 2/10
De la tapisserie. / - Et ce fut adorable, 6/6
Quand la fille aux tétons énormes, /aux yeux vifs, 9/3
9 - Celle-là, / ce n'est pas un baiser qui l'épeure ! - 2/10
Rieuse, / m'apporta des tartines de beurre, 3/9
Du jambon tiède, / dans un plat colorié, 5/7 (ri/é : diérèse)
Du jambon rose et blanc / parfumé d'une gousse 6/6
13 D'ail, /- et m'emplit la chope immense, /avec sa mousse 1/7/4
Que dorait un rayon /de soleil arriéré. 6/6
Aux cailloux des chemins. / J'entrais à Charleroi. 6/6
- Au Cabaret-Vert : / je demandai des tartines 5/7
De beurre / et du jambon / qui fût à moitié froid. 2/4/6
5 Bienheureux, / j'allongeai les jambes sous la table 3/9
Verte : / je contemplai les sujets très naïfs 2/10
De la tapisserie. / - Et ce fut adorable, 6/6
Quand la fille aux tétons énormes, /aux yeux vifs, 9/3
9 - Celle-là, / ce n'est pas un baiser qui l'épeure ! - 2/10
Rieuse, / m'apporta des tartines de beurre, 3/9
Du jambon tiède, / dans un plat colorié, 5/7 (ri/é : diérèse)
Du jambon rose et blanc / parfumé d'une gousse 6/6
13 D'ail, /- et m'emplit la chope immense, /avec sa mousse 1/7/4
Que dorait un rayon /de soleil arriéré. 6/6
Octobre
[18]70
Arthur
Rimbaud, Les Cahiers de Douai
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