Texte
complémentaire destiné à l’entretien
Pierre
de Ronsard, « Comme
un Chevreuil »,
Amours
de Cassandre (1552)
1 Comme
un Chevreuil, quand le printemps détruit
Du froid hiver la poignante gelée,
Pour mieux brouter la feuille emmiellée
4 Hors de son bois avec l’Aube s’enfuit,
Du froid hiver la poignante gelée,
Pour mieux brouter la feuille emmiellée
4 Hors de son bois avec l’Aube s’enfuit,
Et
seul, et sûr, loin de chiens et de bruit,
Or, sur un mont, or dans une vallée,
Or près d’une onde à l’écart recelée,
Or, sur un mont, or dans une vallée,
Or près d’une onde à l’écart recelée,
8 Libre, folâtre, où son pied le conduit,
De
rets ni d’arc sa liberté n’a crainte,
Sinon alors que sa vie est atteinte
D’un trait meurtrier empourpré de son sang.
Sinon alors que sa vie est atteinte
D’un trait meurtrier empourpré de son sang.
12 Ainsi j’allais sans espoir de dommage,
Le jour qu’un œil sur l’avril de mon âge
Tira d’un coup mille traits dans mon flanc.
Le jour qu’un œil sur l’avril de mon âge
Tira d’un coup mille traits dans mon flanc.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire