Gérard
de Nerval,
«Une
allée du Luxembourg»,
écrit
en 1832
et
paru dans le recueil Odelettes en
1853
1 Elle a passé, la jeune fille
Vive et preste comme un oiseau
À la main une fleur qui brille,
4 À la bouche un refrain nouveau.
Vive et preste comme un oiseau
À la main une fleur qui brille,
4 À la bouche un refrain nouveau.
C’est
peut-être la seule au monde
Dont le cœur au mien répondrait,
Qui venant dans ma nuit profonde
8 D’un seul regard l’éclaircirait !
Dont le cœur au mien répondrait,
Qui venant dans ma nuit profonde
8 D’un seul regard l’éclaircirait !
Mais
non, – ma jeunesse est finie …
Adieu, doux rayon qui m’as lui, –
Parfum, jeune fille, harmonie…
12 Le bonheur passait, – il a fui !
Adieu, doux rayon qui m’as lui, –
Parfum, jeune fille, harmonie…
12 Le bonheur passait, – il a fui !
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