Citations
sur la guerre
« Pendant que
la guerre
civile déchirait la France sous le règne de Charles IX »
p.39
« Elle
épousa donc le jeune prince de Montpensier qui, peu de temps après,
l’emmena à Champigny, séjour ordinaire des princes de sa maison,
pour l’ôter de Paris, où apparemment tout l’effort de la
guerre allait tomber. »41
« Cette
grande ville était menacée d’un siège par l’armée des
huguenots, dont le prince de Condé était le chef, et qui venait de
prendre les armes contre le roi pour la seconde fois. » 42
« la
guerre étant déclarée par les huguenots, » 43
« Le
prince étant revenu à la cour, où la continuation de la guerre
l’appelait, » 43
« la
paix étant faite, le prince de Montpensier revint trouver la
princesse sa femme, tout couvert de la gloire qu’il avait acquise
au siège de Paris et à la bataille de Saint-Denis. » 46
« La
paix ne fit que paraître. La guerre recommença aussitôt par
le dessein qu’eut le roi de faire arrêter à Noyers le prince de
Condé et l’amiral de Châtillon où ils s’étaient retirés et,
ce dessein ayant été découvert, on commença de nouveau les
préparatifs de la guerre, et le prince de Montpensier fut
contraint de quitter sa femme, pour se rendre où son devoir
l’appelait. » p.47
« Ce
ne fut pas sans une douleur extrême qu’il quitta la princesse, qui
de son côté demeura fort triste des périls où la guerre
allait exposer son mari. Les chefs des huguenots s’étant retirés
à La Rochelle, Le Poitou et la Saintonge étant de leur parti, la
guerre s’y ralluma fortement et le roi y rassembla toutes ses
forces. 47
Le
duc d’Anjou son frère, qui fut depuis Henri III, y acquit
beaucoup de gloire par plusieurs belles actions, et entre autres par
la bataille de Jarnac, où le prince de Condé fut tué. Ce fut dans
cette guerre que le duc de Guise commença à avoir des
emplois considérables et à faire connaître qu’il passait de
beaucoup les grandes espérances qu’on avait conçues de lui. »
pp. 47- 48
« Après
que les deux armées se furent fatiguées par beaucoup de petits
combats, d’un commun consentement on licencia les troupes pour
quelque temps et le duc d’Anjou demeura à Loches pour donner ordre
à toutes les places qui eussent pu être attaquées. » p.48
« Le
duc d’Anjou allait souvent visiter les places qu’il faisait
fortifier. » p.48
« Les
armées étant remises sur pied, tous les princes y retournèrent ,
et le prince de Montpensier trouva bon que sa femme s’en vînt à
Paris pour n’être plus si proche des lieux où se faisait la
guerre. Les huguenots assiégèrent Poitiers. Le duc de Guise
s’y jeta pour la défendre et il y fit des actions qui suffiraient
seules pour rendre glorieuse une autre vie que la sienne. »
p.54
« Ensuite
la bataille de Moncontour se donna et le duc d’Anjou, après avoir
pris Saint-Jean-d’Angely, tomba malade et fut contraint de
quitter l’armée soit par la violence de son mal ou par l’envie
qu’il avait de revenir goûter le repos et les douceurs de Paris,
où la présence de la princesse de Montpensier n’était pas la
moindre qui l’y attirât. L’armée demeura sous le commandement
du prince de Montpensier et, peu de temps après, la paix étant
faite, toute la cour se trouva à Paris. » p. 54
La
Saint-Barthélemy
« Pendant
ce temps, l’envie qu’on eut à la cour d’y faire venir les
chefs du parti huguenot pour cet horrible dessein qu’on exécuta le
jour de la Saint-Barthélemy fit que le roi, pour les mieux tromper,
éloigna de lui tous les princes de la maison de Bourbon et tous ceux
de la maison de Guise. » p.70
« L’ordre
qu’il reçut de s’en retourner à la cour, où l’on rappelait
tous les princes catholiques pour exterminer les huguenots, le tira
de l’embarras où il était et il s’en alla à Paris, ne sachant
ce qu’il avait à souhaiter ou à craindre du mal de la
princesse sa femme. Il n’y fut pas sitôt arrivé, qu’on commença
d’attaquer les huguenots en la personne d’un de leurs chefs,
l’amiral de Châtillon, et, deux jours après, on fit cet horrible
massacre si renommé par toute l’Europe. » p. 78
« Le
pauvre comte de Chabannes, qui s’était venu cacher dans
l’extrémité de l’un des faubourgs de Paris pour s’abandonner
à sa douleur, fut enveloppé dans la ruine des huguenots. Les
personnes chez qui il s’était retiré l’ayant reconnu, et
s’étant souvenues qu’on l’avait soupçonné d’être de ce
parti le massacrèrent cette même nuit qui fut si funeste à tant de
gens. » pp 78-79
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