jeudi 25 octobre 2018

citations sur la guerre


Citations sur la guerre

« Pendant que la guerre civile déchirait la France sous le règne de Charles IX » p.39

« Elle épousa donc le jeune prince de Montpensier qui, peu de temps après, l’emmena à Champigny, séjour ordinaire des princes de sa maison, pour l’ôter de Paris, où apparemment tout l’effort de la guerre allait tomber. »41
« Cette grande ville était menacée d’un siège par l’armée des huguenots, dont le prince de Condé était le chef, et qui venait de prendre les armes contre le roi pour la seconde fois. » 42

« la guerre étant déclarée par les huguenots, » 43

« Le prince étant revenu à la cour, où la continuation de la guerre l’appelait, » 43

« la paix étant faite, le prince de Montpensier revint trouver la princesse sa femme, tout couvert de la gloire qu’il avait acquise au siège de Paris et à la bataille de Saint-Denis. » 46

« La paix ne fit que paraître. La guerre recommença aussitôt par le dessein qu’eut le roi de faire arrêter à Noyers le prince de Condé et l’amiral de Châtillon où ils s’étaient retirés et, ce dessein ayant été découvert, on commença de nouveau les préparatifs de la guerre, et le prince de Montpensier fut contraint de quitter sa femme, pour se rendre où son devoir l’appelait. » p.47
« Ce ne fut pas sans une douleur extrême qu’il quitta la princesse, qui de son côté demeura fort triste des périls où la guerre allait exposer son mari. Les chefs des huguenots s’étant retirés à La Rochelle, Le Poitou et la Saintonge étant de leur parti, la guerre s’y ralluma fortement et le roi y rassembla toutes ses forces. 47
Le duc d’Anjou son frère, qui fut depuis Henri III, y acquit beaucoup de gloire par plusieurs belles actions, et entre autres par la bataille de Jarnac, où le prince de Condé fut tué. Ce fut dans cette guerre que le duc de Guise commença à avoir des emplois considérables et à faire connaître qu’il passait de beaucoup les grandes espérances qu’on avait conçues de lui. » pp. 47- 48
« Après que les deux armées se furent fatiguées par beaucoup de petits combats, d’un commun consentement on licencia les troupes pour quelque temps et le duc d’Anjou demeura à Loches pour donner ordre à toutes les places qui eussent pu être attaquées. » p.48

« Le duc d’Anjou allait souvent visiter les places qu’il faisait fortifier. » p.48
« Les armées étant remises sur pied, tous les princes y retournèrent , et le prince de Montpensier trouva bon que sa femme s’en vînt à Paris pour n’être plus si proche des lieux où se faisait la guerre. Les huguenots assiégèrent Poitiers. Le duc de Guise s’y jeta pour la défendre et il y fit des actions qui suffiraient seules pour rendre glorieuse une autre vie que la sienne. » p.54
« Ensuite la bataille de Moncontour se donna et le duc d’Anjou, après avoir pris Saint-Jean-d’Angely,  tomba malade et fut contraint de quitter l’armée soit par la violence de son mal ou par l’envie qu’il avait de revenir goûter le repos et les douceurs de Paris, où la présence de la princesse de Montpensier n’était pas la moindre qui l’y attirât. L’armée demeura sous le commandement du prince de Montpensier  et, peu de temps après, la paix étant faite, toute la cour se trouva à Paris. » p. 54
La Saint-Barthélemy
« Pendant ce temps, l’envie qu’on eut à la cour d’y faire venir les chefs du parti huguenot pour cet horrible dessein qu’on exécuta le jour de la Saint-Barthélemy fit que le roi, pour les mieux tromper, éloigna de lui tous les princes de la maison de Bourbon et tous ceux de la maison de Guise. » p.70
« L’ordre qu’il reçut de s’en retourner à la cour, où l’on rappelait tous les princes catholiques pour exterminer les huguenots, le tira de l’embarras où il était et il s’en alla à Paris, ne sachant ce qu’il avait à souhaiter ou à craindre du mal de la princesse sa femme. Il n’y fut pas sitôt arrivé, qu’on commença d’attaquer les huguenots en la personne d’un de leurs chefs, l’amiral de Châtillon, et, deux jours après, on fit cet horrible massacre si renommé par toute l’Europe. » p. 78
« Le pauvre comte de Chabannes, qui s’était venu cacher dans l’extrémité de l’un des faubourgs de Paris pour s’abandonner à sa douleur, fut enveloppé dans la ruine des huguenots. Les personnes chez qui il s’était retiré l’ayant reconnu, et s’étant souvenues qu’on l’avait soupçonné d’être de ce parti le massacrèrent cette même nuit qui fut si funeste à tant de gens. » pp  78-79

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