lundi 22 mai 2017

Anthologie La mort en poésie page de garde

Présentation :

Nous avons fait le choix de douze poèmes qui racontent la mort et ses conséquences. Nous lirons des poètes qui racontent leur propre mort comme le poète palestinien Mahmoud Darwich ou comme Blaise Cendrars, le poète suisse qui imagine sa propre épitaphe. Nous verrons que la mort d'un être crée des souffrances démesurées comme celle d'Anatole, le fils de Mallarmé, poète français de la deuxième moitié du XIXe siècle, ou bien celle de Marceline Desbordes-Valmore, poètesse française du début du XIXe siècle qui souhaite rejoindre sa sœur trop tôt disparue ou bien encore celle du mousse narrée par Tristan Corbière, poète breton, qui a perdu son père disparu en mer et qui a choisi de le remplacer. Mais avait-il le choix ? Nous continuerons cette triste litanie par les souffrances d'un poète chinois, l'empereur Wou deux cents ans avant notre ère, souffrance devant la disparition d'une jeune personne ; C'est encore Hugo qui entame la liste des ses morts chéris pour terminer par celle de Léopoldine. C'est encore Apollinaire qui envoie un message, un rendez-vous par-delà la mort. C'est encore Hérédia, poète parnassien, qui fait parler, véritable prosopopée, une jeune morte. Enfin c'est Shakespeare qui promet l'immortalité grâce à sa poèsie.

Nous voyons donc que ces poètes de diverses nationalités et de divers siècles nous parlent de la mort avec les mêmes sentiments. Les sentiments des humains sont les mêmes, entre exorcisme, plainte ou consolation par l'art. 

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