Anthologie : la mort en poésie : Wang Kia
Wang
Kia, « Chanson des feuilles mortes et des cigales dolentes »,
206 av.-J.-C .
Ses
manches de gaze
Ont
cessé de bruire
Aux
dalles de jade
A
crû la poussière.
Froide
et silencieuse
Est
la chambre déserte.
Au
vantail clos
Les
feuilles mortes s'amoncellent.
Mes
yeux cherchent encore
Celle
qui fut si belle !
Peut-elle
à présent, s'émouvoir
Du
deuil de mon âme inquiète ?
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