C
Calice (un)
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◆ [RELIGION] Coupe sacrée où se fait la consécration du vin lors de la messe catholique. ● [Figuré] Épreuve pénible. Un calice de douleur. ◆ [BOTANIQUE] Ensemble des sépales d’une fleur. ◆ [ANATOMIE] Tube collecteur de l’urine du bassinet.
« calice »
est
devenu
un juron au Canada
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Chiasme (un)
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emprunté
au grec χιασμός
(chiasmos),
«
disposition en croix », qui rappelle la forme de la
lettre
χ
« chi », en
majuscule Χ.
L’étymologie permet de
comprendre
que cette fi gure de rhétorique repose sur la
disposition
croisée de certains éléments d’un énoncé. En
guise
d’exemple, un vers de Baudelaire : « valse
mélancolique
et
langoureux vertige »
dispose les deux noms et
les
deux adjectifs de façon croisée. |
Coruscant(e)
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Magnifique,
étincelant
« le
nom de Beaumarchais reste associé de façon indissoluble à
l'insolence coruscante,
frondeuse, dans laquelle par-delà les clivages politiques
apparents, les Français aiment à se reconnaître. »
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Chleuasme (un)
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Un
chleuasme consiste, pour l'orateur, à se déprécier pour
s'attirer la confiance ou la sympathie, par une ironie tournée
vers soi.
Le chleuasme (du grec χλευασμός, chleuasmos: ironie) est un procédé rhétorique consistant à en rajouter sur soi-même pour mieux se dédouaner. Il s'agira par exemple de commencer un discours sur un sujet délicat, dont on est connu comme étant spécialiste peu contesté, en disant : "Je n'y connais pas grand'chose et je ne peux guère que contribuer à poser le problème". En se dépréciant, le locuteur espère attirer sur lui au moins la confiance, au mieux la sympathie active de celui qui l'écoute. Le terme se retrouve utilisé par Démosthène et quelques autres rhéteurs grecs. Il faut distinguer le chleuasme du chiasme, qui est une figure de rhétorique censée donner du rythme à une phrase. |
Colophon
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dans
un manuscrit, note finale propre au copiste, qui veut donner des
indications de lieu ou de date, voire un jugement sur son travail.
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Côté fleur / côté chair
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côté
- extérieur ou intérieur - de la peau de bête qui va être
traitée pour la fabrication du parchemin.
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Cousoir
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outil
utilisé pour coudre les livres.
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Cul-de-lampe
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vignette
gravée à la fin d'un chapitre et dont la forme triangulaire
rappelle le fond des lampes d'église
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Coiffe
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dans
la reliure au Moyen Âge, petite pièce de cuir ou de peau
mégissée terminée en forme de demi-lune.
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Codex (pl. codices)
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livre
qui, à la différence du rouleau, est de même facture que le
livre moderne.
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Claie
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bande
de renforcement - souvent en parchemin - collée sur le dos du
codex, continuellement exposé aux frottements.
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CIL
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Corpus
des Inscriptions Latines
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Chemise
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dans
la reliure, seconde couverture destinée à protéger la première
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Champie (initiale)
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petite
initiale dorée sur un fond peint monochrome agrémenté de motifs
filiformes souvent de couleur blanche
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Calame
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roseau
taillé en biseau, d'une quinzaine de centimètres de longueur, à
l'extrémité plus ou moins souple et servant à écrire sur le
papyrus ou le parchemin.
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Cadre-patron : cf. mistara.
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curriculum
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1 Définition
Le
curriculum désigne la conception, l’organisation et la
programmation des activités d’enseignement/apprentissage
selon un parcours éducatif. Il regroupe l’énoncé des
finalités, les contenus, les activités et les démarches
d’apprentissage, ainsi que les modalités et moyens
d’évaluation des acquis des élèves. Sa conception se fait
l’écho d’un projet d’école reflétant un projet de
société; elle donne lieu à des comportements et pratiques
ancrés dans une réalité éducative donnée. C’est ainsi
qu’en amont se profilent les intentions d’un curriculum et
qu’en aval se concrétisent ses utilisations contextuelles
(Miled, 2006).
Pour
Perrenoud, il est nécessaire d'articuler le concept de
curriculum en deux : l'un pour penser les parcours
effectifs de formation des individus scolarisés, l'autre pour
penser la représentation institutionnelle du parcours que les
élèves sont censés suivre ; il s'agit du curriculum
prescrit et du curriculum réel. La transposition didactique est
la source majeure de l’écart en le curriculum prescrit et le
curriculum réel (Perrenoud, 2000). Il existe aussi des formes
plus informelles de curriculum traduisant l'écart entre le
niveau prescrit et la réalité. Roegiers (2000) parle de
curriculum apparent qui représente le curriculum explicite,
vérifié par les textes officiels, le curriculum réel
représentant la mise en oeuvre concrète par un enseigant. Il y
a également le curriculum caché - hidden curriculum -
formé de tout ce que l'école véhicule comme valeurs
implicites à travers l'organisation des filières, des critères
d'admission, la conception des apprentissages, le statut de
l'erreur, par exemple. Le curriculum représente ce qui est fait
effectivement sans être explicite et c'est ce que l'élève
perçoit (Roegiers, 2000).
Roegiers
(2000) défini le curriculum comme un ensemble complexe
précisant la structuration pédagogique du système éducatif.
Le curriculum enrichit la notion de programme d'enseignement, en
précisant, au-delà des finalités et des contenus, certaines
variables du processus même de l'action d'éducation ou de
formation : les méthodes pédagogiques, les modalités
d'évaluation, la gestion des apprentissages.
2 Application
Roegiers
(2000) associe le concept de curriculum à celui de
l'intégration. Le curriculum intégrateur est guidé par la
préoccupation d'intégration dans les apprentissages. Il s'agit
de donner du sens à ceux-ci en précisant les types de
situations dans lesquelles l'apprenant va devoir mobiliser ses
acquis. Le concept de curriculum intégrateur prend en compte
l'ensemble des dimensions visant à permettre à l'apprenant de
tisser une diversité de liens avec ses acquis en vue de
permettre une mobilisation effective de ceux-ci. Roegiers (2000,
p. 105) ajoute que le curriculum intégrateur traduit
essentiellement un degré de préoccupation d'intégration ce
qui ne l'empêche pas d'être différent du curriculum officiel
ne le définissant pas obligatoirement dans ces termes.
Le
ministère de l'Éducation québequois a remis en question les
orientations curriculaires traditionnelles en privilégiant des
approches socioconstructivistes, invitant les formateurs de tous
les ordres d'enseignement à cibler la construction de
compétences plutôt que de privilégier l'acquisition de
connaissances. En effet, il ne suffit pas de greffer
l'utilisation de l'outil informatique sur les pédagogies
existantes, il est préférable d'adapter l'enseignement aux
nouvelles possibilités et avantages qui s'offrent (Karsenti,
2001).
La
faible fréquence d'exposition à des pratiques didactiques et
pédagogiques recourrant aux TIC de la part des enseignants
associés risque fort de renforcer la perception de la formation
à l'utilisation pédagogique des TIC en tant que formation
instrumentale ayant une utilité sur le plan des pratiques
privées mais ne se transposant guère en tant que matériel ou
que contexte didactique. Dans le contexte des nouveaux curricula
de formation à la profession enseignante, l'observation des
pratiques de la part de professionnels chevronnés pourrait donc
jouer un rôle prépondérant dans la formation initiale
(Karsenti, 2001).
La
réforme de la formation à la profession enseignante doit
permettre une adéquation entre le profil de pratique des
professionnels et les visées de la réforme de l'enseignement à
l'ordre primaire et secondaire, tant dans le sens d'une
éducation permettant la construction de compétences chez les
formés que dans celui d'un recours plus systématique aux TIC
au sein des pratiques enseignantes (Karsenti, 2001)
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Champ lexical
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Le champ lexical est en effet un ensemble de mots qui, par leur
sens premier ou leur sens explicite renvoie au même thème. Par exemple les termes "arbre", "herbe", "verdure", "forêt" renvoient au thème de la nature et ce de manière claire, explicite.( voir Isotopie) |
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