vendredi 19 janvier 2018

C - Dictionnaire personnel à l'usage de tous

C
Calice (un)

[RELIGION] Coupe sacrée où se fait la consécration du vin lors
    de la messe catholique.
       ● [Figuré] Épreuve pénible. Un calice de douleur.
[BOTANIQUE] Ensemble des sépales d’une fleur.
[ANATOMIE] Tube collecteur de l’urine du bassinet.
« calice » est devenu un juron au Canada


Chiasme (un)
emprunté au grec χιασμός (chiasmos),
« disposition en croix », qui rappelle la forme de la
lettre χ « chi », en majuscule Χ. L’étymologie permet de
comprendre que cette fi gure de rhétorique repose sur la
disposition croisée de certains éléments d’un énoncé. En
guise d’exemple, un vers de Baudelaire : « valse mélancolique
et langoureux vertige » dispose les deux noms et
les deux adjectifs de façon croisée.
Coruscant(e)
Magnifique, étincelant
« le nom de Beaumarchais reste associé de façon indissoluble à l'insolence coruscante, frondeuse, dans laquelle par-delà les clivages politiques apparents, les Français aiment à se reconnaître. »


Chleuasme (un)
Un chleuasme consiste, pour l'orateur, à se déprécier pour s'attirer la confiance ou la sympathie, par une ironie tournée vers soi.
  • Exemple : "Je suis vraiment nul !".

Le chleuasme (du grec χλευασμός, chleuasmos: ironie) est un procédé rhétorique consistant à en rajouter sur soi-même pour mieux se dédouaner. Il s'agira par exemple de commencer un discours sur un sujet délicat, dont on est connu comme étant spécialiste peu contesté, en disant : "Je n'y connais pas grand'chose et je ne peux guère que contribuer à poser le problème". En se dépréciant, le locuteur espère attirer sur lui au moins la confiance, au mieux la sympathie active de celui qui l'écoute. Le terme se retrouve utilisé par Démosthène et quelques autres rhéteurs grecs. Il faut distinguer le chleuasme du chiasme, qui est une figure de rhétorique censée donner du rythme à une phrase.


Colophon
dans un manuscrit, note finale propre au copiste, qui veut donner des indications de lieu ou de date, voire un jugement sur son travail.
Côté fleur / côté chair
côté - extérieur ou intérieur - de la peau de bête qui va être traitée pour la fabrication du parchemin.
Cousoir
outil utilisé pour coudre les livres.
Cul-de-lampe
vignette gravée à la fin d'un chapitre et dont la forme triangulaire rappelle le fond des lampes d'église
Coiffe
dans la reliure au Moyen Âge, petite pièce de cuir ou de peau mégissée terminée en forme de demi-lune.
Codex (pl. codices)
livre qui, à la différence du rouleau, est de même facture que le livre moderne.
Claie
bande de renforcement - souvent en parchemin - collée sur le dos du codex, continuellement exposé aux frottements.
CIL
Corpus des Inscriptions Latines
Chemise
dans la reliure, seconde couverture destinée à protéger la première
Champie (initiale)
petite initiale dorée sur un fond peint monochrome agrémenté de motifs filiformes souvent de couleur blanche
Calame
roseau taillé en biseau, d'une quinzaine de centimètres de longueur, à l'extrémité plus ou moins souple et servant à écrire sur le papyrus ou le parchemin.
Cadre-patron : cf. mistara.

curriculum

1 Définition

Le curriculum désigne la conception, l’organisation et la programmation des activités d’enseignement/apprentissage selon un parcours éducatif. Il regroupe l’énoncé des finalités, les contenus, les activités et les démarches d’apprentissage, ainsi que les modalités et moyens d’évaluation des acquis des élèves. Sa conception se fait l’écho d’un projet d’école reflétant un projet de société; elle donne lieu à des comportements et pratiques ancrés dans une réalité éducative donnée. C’est ainsi qu’en amont se profilent les intentions d’un curriculum et qu’en aval se concrétisent ses utilisations contextuelles (Miled, 2006).
Pour Perrenoud, il est nécessaire d'articuler le concept de curriculum en deux : l'un pour penser les parcours effectifs de formation des individus scolarisés, l'autre pour penser la représentation institutionnelle du parcours que les élèves sont censés suivre ; il s'agit du curriculum prescrit et du curriculum réel. La transposition didactique est la source majeure de l’écart en le curriculum prescrit et le curriculum réel (Perrenoud, 2000). Il existe aussi des formes plus informelles de curriculum traduisant l'écart entre le niveau prescrit et la réalité. Roegiers (2000) parle de curriculum apparent qui représente le curriculum explicite, vérifié par les textes officiels, le curriculum réel représentant la mise en oeuvre concrète par un enseigant. Il y a également le curriculum caché - hidden curriculum - formé de tout ce que l'école véhicule comme valeurs implicites à travers l'organisation des filières, des critères d'admission, la conception des apprentissages, le statut de l'erreur, par exemple. Le curriculum représente ce qui est fait effectivement sans être explicite et c'est ce que l'élève perçoit (Roegiers, 2000).
Roegiers (2000) défini le curriculum comme un ensemble complexe précisant la structuration pédagogique du système éducatif. Le curriculum enrichit la notion de programme d'enseignement, en précisant, au-delà des finalités et des contenus, certaines variables du processus même de l'action d'éducation ou de formation : les méthodes pédagogiques, les modalités d'évaluation, la gestion des apprentissages.

2 Application

Roegiers (2000) associe le concept de curriculum à celui de l'intégration. Le curriculum intégrateur est guidé par la préoccupation d'intégration dans les apprentissages. Il s'agit de donner du sens à ceux-ci en précisant les types de situations dans lesquelles l'apprenant va devoir mobiliser ses acquis. Le concept de curriculum intégrateur prend en compte l'ensemble des dimensions visant à permettre à l'apprenant de tisser une diversité de liens avec ses acquis en vue de permettre une mobilisation effective de ceux-ci. Roegiers (2000, p. 105) ajoute que le curriculum intégrateur traduit essentiellement un degré de préoccupation d'intégration ce qui ne l'empêche pas d'être différent du curriculum officiel ne le définissant pas obligatoirement dans ces termes.
Le ministère de l'Éducation québequois a remis en question les orientations curriculaires traditionnelles en privilégiant des approches socioconstructivistes, invitant les formateurs de tous les ordres d'enseignement à cibler la construction de compétences plutôt que de privilégier l'acquisition de connaissances. En effet, il ne suffit pas de greffer l'utilisation de l'outil informatique sur les pédagogies existantes, il est préférable d'adapter l'enseignement aux nouvelles possibilités et avantages qui s'offrent (Karsenti, 2001).
La faible fréquence d'exposition à des pratiques didactiques et pédagogiques recourrant aux TIC de la part des enseignants associés risque fort de renforcer la perception de la formation à l'utilisation pédagogique des TIC en tant que formation instrumentale ayant une utilité sur le plan des pratiques privées mais ne se transposant guère en tant que matériel ou que contexte didactique. Dans le contexte des nouveaux curricula de formation à la profession enseignante, l'observation des pratiques de la part de professionnels chevronnés pourrait donc jouer un rôle prépondérant dans la formation initiale (Karsenti, 2001).
La réforme de la formation à la profession enseignante doit permettre une adéquation entre le profil de pratique des professionnels et les visées de la réforme de l'enseignement à l'ordre primaire et secondaire, tant dans le sens d'une éducation permettant la construction de compétences chez les formés que dans celui d'un recours plus systématique aux TIC au sein des pratiques enseignantes (Karsenti, 2001)

Champ lexical
Le champ lexical est en effet un ensemble de mots qui, par leur 
sens premier ou leur sens explicite renvoie au même thème. 
Par exemple les termes "arbre", "herbe", "verdure", "forêt" 
renvoient au thème de la nature et ce de manière claire, 
explicite.( voir Isotopie)






































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