samedi 20 janvier 2018

V - Dictionnaire personnel à l'usage de tous

VERTU (la)
Aujourd’hui, le mot a un sens général de « qualité morale », « capacité à faire du bien parce qu’on en a pris l’habitude », ou encore « bienfaits » (les vertus d’une plante).
ORIGINE : VERTU vient du latin virtus = « le courage, l’énergie morale, la vaillance, la force » du latin vir = « l’homme » par opposition à la femme (≥ viril, virilité).
Etymologiquement, vertu désigne donc le courage masculin, la vaillance, la force, la puissance virile (que l’homme montre en combattant) et de manière plus générale, les qualités masculines. • Ainsi, dans Le Cid, la vertu ne désigne pas seulement la qualité morale, mais aussi le courage, la vaillance au combat.
AU XII° s. plusieurs sens coexistent déjà 1) Le pouvoir actif ds le sens des vertus des plantes 2) Le sens juridique : la validité pour la vertu d’un testament 3) Le vocab chrétien développe un emploi : comme une « disposition à pratiquer le bien » On retrouve dans toutes ces variantes le principe de la force, du pouvoir
AU XVII° s., tous les sens sont maintenus. Par un glissement de sens de la valeur du mot : VERTU devient une force MORALE C’est ce glissement de sens qui introduit un nouveau sens : « chasteté » Par opposition, dès cette époque, existe l’expression : « femme de petite vertu »

Les SENS MODERNES de VERTU • Sens 1 : Capacité à faire du bien. Antonyme : défaut, faiblesse. Ex : La politesse est sa principale vertu. • Sens 2 : Effets, bénéfice. Ex : La vertu d'une plante médicinale, les vertus du citron ou les vertus du miel. • Sens 3 (Littéraire) : Chasteté. Antonyme : libertinage, vice. Ex : Cette femme a mauvaise réputation. On imagine facilement le prix de sa vertu. • Sens 4 (Philosophie): L'éthique de la vertu se penche sur les qualités d'une personne, qui influent sur les décisions et les actions de celle-ci, dans la perspective de la réalisation de soi.


vespétro
(de vesser +péter + roter ) : ratafia préparé en faisant macérer dans de l'eau-de-vie sucrée des graines d'angélique, de fenouil, d'anis et de coriandre, apprécié au XVIIIe et au XIXe s. pour ses propriétés stomachiques et carminatives. (TLF)

















































































































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