https://docs.google.com/document/d/1YMir031eNMSvuIj0q9pQOM_555WW6PMB65C_obkl22M/edit?usp=sharing
Charles
Baudelaire,
« Le
Voyage », CXXVI(extrait),
Les
Fleurs du Mal (1857)
Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l'ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l'encre,
Nos coeurs que tu connais sont remplis de rayons !
Verse-nous ton poison pour qu'il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ?
Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau !
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